1952.Jean-Marie
1952.Jean-Marie Mouvet
Avec ces photos divers aspect de ce policier aimant la vie de famille (ses enfants en moto)
Jean-Marie MOUVET, policier, a été tué par des collègues alors qu’il terminait une patrouille. Cette bavure policière ne résume pas la vie de Jean-Marie et ne constitue pas sa biographie mais son côté dramatique en fait un triste préambule.
Jean-Marie Ernest Ghislain est le quatrième enfant de 1921.Constant MOUVET et de ARCHAMBEAU Florentine, il est né à Uccle (Bruxelles) le °15.05.1952 et décédé le *10.12.1986 à Jette sur la place du Miroir. Son premier mariage avec DELHEZ Marie-Claire, ne durera que quelques mois pour différentes incompatibilités, il se termine par un divorce agréé par l’évêché. Il aurait donc pu se remarier à l’Eglise catholique si sa seconde épouse n’était pas elle-même divorcée. Il épouse ainsi en secondes noces LENAERTS Nadine, maman de deux enfants nés du premier lit : Thierry et Nathalie Brion. De ce mariage, Jean-Marie aura deux enfants nés à Jette : Marc °10.02.1981 et Magali °13.05.1986. Le décès de Jean-Marie est arrivé six mois après la naissance de 1986.Magali qui de ce fait n’aura pas connu son père. Son fils 1981.Marc a épousé Sophie DELBART , fleuriste à Nismes qui lui donna deux enfants.
Jean-Marie avait d’immenses qualités, très doué en bricolage il avait entrepris de rénover la maison familiale et pour la musique il manifestait des dons polyvalents : formé à la batterie, il étudiera le synthétiseur en amateur mais ce sera le trombone, son instrument de prédilection avec lequel il se distinguera. Les moments les plus agréables de sa vie se sont produits lors de ces fréquentes sorties musicales, préparées par des répétitions hebdomadaires et la participation à de nombreuses sociétés musicales principalement celles dirigées par son père, 1921.Constant MOUVET. Il jouera également dans un groupe musical pour animer des soirées festives.
Il était particulièrement apprécié par tous ses collègues musiciens; vous le découvrirai ci-dessous dans la lettre de condoléances transmises par le Comité de la fanfare l’Avenir d’Hanzinne à l’occasion de son décès.
La bavure policière, qui mit fin à la vie si courte et pourtant si bien remplie de Jean-Marie, a suscité en Belgique une vague d’indignation et de nombreuses controverses sur les causes et les circonstances de ce drame. L’intégrité dont faisait preuve Jean-Marie dans son travail lui valait la confiance de ses supérieurs au point d’être passé de simple agent à motard puis à la responsabilité d’inspecteur de la police judiciaire de Jette pour laquelle il travaillait en civil.
